Larusée ou la découverte d’une absinthe et d’un pastis dans un cadre d’exception…
Larusée, une Masterclass sur l’absinthe
Dans cet article sur le BAR du Beau-Rivage Palace, je vous confiais à quel point je trouvais l’ambiance exceptionnelle. Dès que j’ai envie d’une bonne soirée, je n’hésite pas aller prendre un cocktail ou un verre de vin dans ce cadre particulier. Depuis quelque temps aussi, je profite des soirées à thème Travel by Cocktail organisés par le bar du palace, mettant en avant un pays. Le Brésil, Cuba, La France et prochainement la Suisse, le Japon ou L’Espagne, chaque événement est organisé avec brio, et tout est mis en œuvre pour que la soirée soie inoubliable.
Grâce à ces soirées, j’ai pu faire quelques belles rencontres et découvrir de nouvelles boissons. J’ai pu notamment faire de jolis échanges avec Anthony Boschat, l’un des barmans du bar. Il excelle dans la création de breuvages plus incroyable les uns que les autres. Il réussit à sublimer chaque rafraichissement qu’il crée. Avec un doigté et des gestes millimétrés lors de la préparation, j’ai à chaque fois l’impression de voir une chorégraphie.
L’absinthe Larusée
Lors d’un échange avec lui, j’ai découvert que de temps à autre, le bar fait des masterclass en mettant en avant une marque. Cette fois-là, c’est l’absinthe suisse de la maison Larusée qui sera mise à l’honneur grâce à deux heures d’histoire, de démonstrations, et bien sûr de dégustations. À la vue de ma curiosité, il me propose de venir et de découvrir le monde de la fée verte.
C’est donc par un lundi plein de soleil que je me rends au BAR du Beau-Rivage. Arrivé avec quelques minutes d’avance, je fais connaissance avec les autres invités. Je rencontre Nicolas Nyfeler qui est spécialement venu de Fenin (proche de Neuchâtel) pour faire découvrir l’absinthe Larusée. Quelques barmans sont là aussi.
Histoire et Dégustation
Le début de la masterclass commence par une petite introduction sur l’histoire et la création de la maison Larusée. Au travers d’une petite séance photo, je découvre la distillerie, les produits ainsi que les membres qui font tourner la fabrique. Leur industrie est une histoire de famille. L’authenticité et les créations uniques sont mise en avant, et cela se voit rapidement. Ce qui est une bonne chose.
Après cela, c’est parti pour une première dégustation. En premier lieu, je découvre l’absinthe bleue. Servie dans un verre de vin, je suis d’abord invité à déguster le produit pur, et de simplement y tremper les lèvres. C’est pour moi un moment vraiment particulier, car si j’aime la saveur anisée, je n’avais encore jamais gouté un produit si particulier. Tout mon palais est en ébullition. À la suite de cette première étape, le produit pur est « coupé » avec de l’eau glacée. J’y retrempe les lèvres et je suis totalement surpris par le changement de saveur. Le gout et l’aspect ont totalement changé. Je le préfère comme ça.
S’ensuit la seconde absinthe dite verte. C’est reparti pour le même rituel. Je commence par y tremper les lèvres et j’ai de nouveau le palais qui est totalement pris avec une nouvelle saveur. Celle-ci étant encore plus particulière que la première. À nouveau, je la goute « coupée » avec de l’eau et à nouveau une nouvelle saveur s’empare de ma bouche. Je suis totalement absorbé par ce gout que je ne connaissais pas. Je sais déjà que c’est la seconde que je préfère.
Après cette seconde dégustation qui a bien éveillé mes papilles, je me désaltère avec de l’eau. Il faut savoir que le degré d’alcool et de 55 et 65 %. À la troisième dégustation, le procédé est pareil. Je découvre l’histoire de cette bouteille appelée Blanche de Léon. C’est un hommage à la personne sans qui la distillerie n’existerait pas. Pour le caractère et le goût, c’est l’edelweiss qui est mise en avant. De nouveau, j’ai le droit à un produit d’exception.
Pour ce qui est de l’absinthe, la dégustation est finie. J’ai vraiment eu le droit à de belles découvertes pleines de saveurs. J’avoue avoir eu quelques appréhensions avant la dégustation, mais au finale, ce fut un très bon moment.
Et aussi du Pastis
Pour la dernière dégustation, c’est le pastis qui est mis à l’honneur. À nouveau avec le même procédé, c’est définitivement un produit qui me plait aussi. N’étant pas un puriste, j’ai plus d’affinité avec le produit garni d’un peu d’eau. Place maintenant à un peu de spectacle grâce à élaboration de plusieurs cocktails. Le barman s’active derrière le bar pour présenter plusieurs breuvages. Durant la création, je découvre aussi un brumisateur d’absinthe. Celui-ci sert à sublimer des plats ainsi que des pâtisseries.
J’ai totalement été séduit par ce produit qu’est l’absinthe. Non seulement c’était une découverte fantastique, mais en plus de cela, je crois bien que je vais m’atteler a l’ouverture d’un mini bar à la maison. Mon gros coup de cœur, l’absinthe verte. Avec des notes de mélisses citronnées, il n’en fallait pas plus pour m’éblouir.
Je tiens à remercier Monsieur Anthony Boschat pour l’invitation à la masterclass Larusée. Je remercie également Monsieur Nicolas Nyfeler pour la démonstration et la dégustation.
Pas de commentaire